Classique ! Hélas !
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Il y a deux possibilités.
Fonction de celui qui voit cette fontaine tous les jours et celui qui la découvre pour la première fois.
Dans le premier cas on voit nettement que plus rien n'est entretenu depuis bien longtemps, ce qui disculpe la municipalité actuelle sur l'antériorité des dégâts mais la responsabilise de l'immobilisme bientôt annuel puisque les dernières élections remonte au 20 Septembre 2009.
J'ai mis cette image représentative d'un patrimoine de qualité (Dixit Mr le Maire) parce que son état ressemble à, sensiblement, la totalité du patrimoine Briançonnais.
Celui qui la voit pour la première fois s'aperçois tout de suite que c'est ancien, pourrait être de valeur mais s'il reste un peu longtemps et regarde alentour il doit quand même se poser quelques questions sur le fonctionnement du service du patrimoine briançonnais.
S'il tourne un peu la tête.
De la même façon l'interprétation peut être différente mais l'état de l'édifice en dit long sur le manque flagrant d'entretien.
Comme il n'est pas venu directement, il a également pu constater la quasi-généralité des dégradations et doit donc se poser la question avec plus d'insistance.
Dans le journal j'ai lu que l'ADECOHD a quelques problèmes de trésorerie.
Je n'irais pas jusqu'à faire le rapprochement avec son président.
Je constate seulement que depuis 1991 la ville s'enfonce un peu plus chaque année.
Je n'irais pas non plus aller jusqu'à dire que les débits de boissons nocturnes proches y sont pour quelque chose.
Je constate simplement que c'est toujours dans leurs voisinages que l'on constate le plus de dégâts.
C'est d'hier matin mais aussi d'avant hier matin.
Aller jusqu'à dire que c'est volontaire laisserait entendre que quelqu'un en veut à quelqu'un.
Mais la coïncidence est troublante.
Ce n'est pas très appétissant mais laisse entrevoir la mentalité spécifique de certains, j'en aie eu un échantillon très récemment dans un des rares cafés où l'on fume encore à l'intérieur.
Raison pour laquelle je n'y met plus les pieds, je bois mon café ailleurs et ça m'évite de me faire engueuler quand je demande aux fumeurs de bien vouloir aller dehors le temps "d'en griller une".
A signaler que les emplacements de stationnements ne sont pas occupés.
Normal puisque c'est verbalisable.
L'interprétation de la réglementation n'est pas perçue de la même façon par tout le monde.
C'est ce qui engendre le laxisme, l'incivisme et les dégradations et déprédations.
Vu l'ampleur de la dette briançonnaise, un peu plus ou un peu moins importe peu ou plus du tout.
Rue du Général Colaud.
Au bout de la place de l'Europe.
Des trous, de la crasse et de l'abandon.
Comme le reste quoi.
Angle rue des Couteliers et de la route des Maisons Blanches.
Vis encastrées des supports en bois, "garde fou" de ce parking.
Hauteur, environ 1 mètre. Juste à la hauteur d'une tête d'enfant.
Si l'un d'eux vient à prendre ce virage en courant, je pense que la rencontre risque d'être douloureuse pour le moins, handicapante pour un peu plus voire mortelle dans un cas extrême.
J'avais bien constaté ces dégâts et pensais que remèdes y seraient portés.
Que nenni, à Briançon tout le monde est aveugle, ou risque de la devenir suite à pareille rencontre.
Ce n'est pas le seul endroit dangereux, il y a, dans d'autres lieux de Briançon, des aspérités "dépassantes" et dangereuses également.
Il m'a été dit ! C'est la zone industrielle et c'est privé.
Faux, la voirie et ses équipements sont communaux et abandonnés comme le reste.
Un coup de "disqueuse" viendrait vite compenser cette incongruité.
Dans cette ville, personne ne remarque rien, ne voit rien, ou s'en fout, et oui, ça existe.
Je pensais faire mon blog plus tôt aujourd'hui mais j'ai été sollicité par un transporteur.
Pour faire du "scolaire" justement, transporter des enfants que je vois tous les jours et que je connais bien, moi-même en ayant sept.
L'abandon peut-il aller jusqu'à sacrifier la sécurité la plus élémentaire ?
Petite page aujourd'hui mais si grande d'intérêt et d'interpellations.
Jamais entendu.
Aller, demain je fais autre chose, pratiquement toujours les mêmes, hélas.